Ski Peru raconte le rêve de deux skieurs de dévaler les pentes sauvages du Huascaran. « Skier au Pérou et mourir » serait peut-être un titre plus approprié, compte tenu du dénouement tragique de l'odyssée péruvienne de Peter Chrzanowski. Filmé bien avant les vidéos de ski actuelles, chargées d'adrénaline, avec de lourdes caméras 16 mm, il n'y a pas de bande-son rock, pas d'hélicoptères, pas de robots skieurs filant dans la poudreuse à Mach 5.0. C'est un film au rythme lent qui explore la relation de l'homme avec la montagne et ce que signifie skier vers l'inconnu.
Les flocons tombent sans relâche sur le stade de Bucarest ce 3 décembre 1988. Sur la pelouse immaculée, prêtes à braver le froid, les deux plus prestigieuses équipes de l'ère Ceausescu, le Steaua et le Dinamo, vont s'affronter dans un derby sous haute tension. La première – la préférée du dictateur roumain – est celle de l'armée. La seconde est celle de la police et de la police secrète, la fameuse Securitate.
Ski the Outer Limits est devenu un classique des films de glisse. Tourné à Vail, Jackson Hole, Taos, Chamonix, Chamrousse, Kitzbuehel, à la fois au ralenti et à vitesse naturelle, il montre le style, le contrôle et l'équilibre nécessaires pour repousser les limites de ses capacités. Courses de descente, slalom et slalom géant, ski danse et acrobaties sont quelques-unes des directions prises par les skieurs. A la fois philosophie, poésie visuelle et document sportif dépassant des limites imposées par les circonstances de la vie. La qualité inspirante de Ski the Outer Limits de par certaines des séquences de ski les plus fantastiques jamais filmée à l'époque, inspirera les générations suivantes de réalisateurs de sports extrêmes.