Dans un contexte où les tensions entre l’armée française et le FLN sont de plus en plus palpables, Frantz Fanon fait figure de traître. Avec sa femme Josie, ils sont pris dans un tourbillon de violence qui les conduit à prendre fait et cause pour l'indépendance de l'Algérie. Un biopic au cœur de la guerre d'Algérie où se livre un combat au nom de l'Humanité.
En 1964, l’Algérie, deux ans seulement après la fin de la guerre d'indépendance , se retrouve catapultée dans de nouvelles contradictions, un territoire encore rural qui répond à la modernité apportée par la révolution. Tourné pendant l'hiver 1964-1965 par le jeune metteur en scène Ennio Lorenzini il s'agit de la première production algérienne internationale qui dresse un portrait rare en couleur d'une nation aux multiples facettes, loin de la vision simpliste créée par la presse et l'armée française. Produit par Casbah Film, Les Mains Libres (initialement intitulé Tronc De Figuier) témoigne des stigmates de la colonisation et du devenir de l’Algérie libre dans l'ensemble du territoire algérien et dévoile la richesse de ses paysages et de la diversité de ses traditions. Le documentaire utilisant l'esthétique du cinéma militant de l'époque, est constitué de quatre tableaux : Mer et Désert, La Lutte, La Terre, La Liberté.
A-t-on vraiment tout dit sur la guerre d'Algérie ? Si les archives s'ouvrent, presque cinquante ans après la signature des accords d'Evian (18 mars 1962), les témoins directs, eux, commencent à disparaître. Ils sont pourtant des passeurs d'histoire uniques, souvent seuls à-même d'illustrer la dure réalité d'une période longtemps occultée. Gérard Zwang, chirurgien du contingent entre mai 1956 et juin 1958, est l'un de ces témoins essentiels qui nous font découvrir une histoire originale de la guerre d'Algérie. Durant son service, chargé de soigner les blessures les plus atroces de ses compagnons d'infortunes, il voit la guerre du côté de ses victimes. Lui n'a pas combattu avec un pistolet-mitrailleur à la main, mais dans le huis clos d'une salle d'opération où la vie cède place à la mort en une poignée de secondes.
En 1957, en Algérie, le peuple, soutenu par le FLN, se révolte contre l'occupant français. Des deux côtés, des méthodes extrêmes sont utilisées : la torture par l'armée française et le terrorisme par les algériens en révolte contre le pouvoir en place. La guerre n'épargnera personne. Dans le quartier de la Casbah d'Alger, un ancien délinquant, Ali La Pointe, refuse de stopper le combat, même quand la situation semble désespérée. De son côté, le colonel Mathieu, essaye tant bien que mal de mener sa mission, quitte à utiliser des moyens drastiques...
“La Zerda et les chants de l’oubli” (1982) est l’un des deux seuls films réalisés par la romancière algérienne Assia Djebar, avec “La Nouba des femmes du mont Chenoua” (1977). Puissant essai poétique à base d’archive, dans lequel Assia Djebar – en collaboration avec le poète Malek Alloula et le compositeur Ahmed Essyad – déconstruit la propagande coloniale française des actualités Pathé-Gaumont de 1912 à 1942, pour révéler les signes de révolte parmi la population maghrébine soumise. À travers le remontage de ces images de propagande, Djebar récupère l’histoire des cérémonies de la Zerda, suggérant que la puissance et le mysticisme de cette tradition ont été oblitérés et gommés par le voyeurisme prédateur du regard colonial. Ce regard même est ainsi subverti et une tradition cachée de résistance et lutte est révélée, contre toute tentation exotisante et orientaliste.
L'honneur d'un capitaine est mis en cause au cours d'un débat télévisé sur la guerre d'Algérie. Sa femme va tenter de le réhabiliter.
À la mort de sa mère, Zino décide de retrouver son père, Farid. Mais, il y a 25 ans, Farid est devenu Lola…
Chant d'Automne, est un récit de la vie quotidienne dans une ferme coloniale, au début de la guerre de libération en Algérie, décrivant les comportements individuels et des groupe humains dans ce contexte difficile. Une relation amoureuse impensable, voire dangereuse , née pourtant dans ce contexte entre Catherine, fille de colon et Abdelmalek fils de forgeron. Gérant sa vaste propriété de manière féodale, Monsieur Marcel dont la seule ambition est son enrichissement personnel au détriment de la collectivité. Tout le monde craint son autorité sauf sa fille Catherine, étudiante en France, qui rentre chez elle pendant les vacances. Elle ne s'empêche pas de lui exprimer ses idées de justice qui vont à l'encontre des pratiques familiales et coloniales. L'idylle de Catherine et Abdelmalek rend les relations de plus en plus tendues, mais l'appel à la liberté sera plus fort que l'amour d'une femme.
En 1943, alors que la France tente de se libérer de la domination nazie, le parcours de quatre "indigènes", soldats oubliés de la première armée française recrutée en Afrique. Abdelkader, Saïd, Messaoud et Yassin, réputés pour leur courage, sont envoyés en première ligne. Argent, amour pour la France ou pour l'armée française, foi en la liberté et l'égalité, leurs motivations divergent pour un même combat, libérer la France, les armes à la main.
Algérie, 1959. Les opérations militaires s'intensifient. Dans les hautes montagnes Kabyles, Terrien, un lieutenant idéaliste, prend le commandement d'une section de l'armée française. Il y rencontre le sergent Dougnac, un militaire désabusé. Leurs différences et la dure réalité du terrain vont vite mettre à l'épreuve les deux hommes. Perdus dans une guerre qui ne dit pas son nom, ils vont découvrir qu'ils n'ont comme pire ennemi qu'eux-mêmes.
Enfant, Raoul est élevé dans une tribu arabe dans le Sahara algérien. Des années plus tard, en gentleman européanisé et raffiné, il tombe amoureux de Barbara, la fille d'un officier, qui le rejette lorsqu'elle découvre ses origines. Lors d'un raid, il la capture puis l'achète secrètement lors d'une vente aux enchères d'esclaves. Mais lorsqu'elle est secourue par les troupes françaises, son ascendance est établie et ils trouvent le bonheur ensemble.
De retour de la guerre d'Algérie, Jacques Mesrine refuse le travail que lui propose son père. Avec un ami d'enfance, il commence sa carrière de voyou auprès de Guido, le parrain local. Il prendra rapidement du galon, entre cambriolages et évasions spectaculaires. Et ce malgré les suppliques de sa première épouse, une Espagnole qui lui donnera 3 enfants. Avec Jeanne Schneider, en revanche, il vivra une romance à la Bonnie and Clyde avant de devenir en France l'ennemi public n° 1.
1962. La guerre d'Algérie touche à sa fin. Dans le Sud-Ouest de la France, le frère de Serge, soldat, fils de paysans italiens, épouse la première venue pour obtenir une semaine de permission. Le jeune marié songe à déserter et compte sur madame Alvarez, la mère de Maïté, professeur et militante communiste, pour l'aider. Mais il repart en Algérie et se fait tuer dans le djebel. Des lycéens du village sont témoins de ces événements tragiques. Henri, un jeune pied-noir, vient passer son bac en métropole. L'oreille collée à un transistor, il suit minute par minute le dénouement du conflit. Un soir, à l'internat, François, le petit ami de Maïté, découvre son homosexualité dans les bras de Serge...